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L'OMBRE DU VIN
16 mars 2012

Le Vin et le Sport

De nombreux sportifs peuvent être tentés à tort de prendre un verre d’alcool sous forme de vin, bière, apéritif ou autre, avant une pratique sportive pour obtenir un meilleur résultat et surtout lutter contre le stress.

 

• L’alcool employé à titre festif peut permettre de lutter contre le stress en agissant de façon indirecte sur celui-ci en inhibant les capacités de réflexions. En aucun cas, l’alcool peu remplacer une préparation mentale ni même être un stimulant à la performance sportive.

 

• L’alcool ne peut servir à l’exercice musculaire. Il n’est pas un carburant du muscle.

 

• L’alcool accélère la déshydratation en modifiant nos capacités de régulation de la transpiration. Il aurait plus tendance à « couper les jambes » qu’à dynamiser le sportif.

 

• L’alcool allonge les temps de réaction visuels et auditifs, modifiant la bonne coordination provoquant une mauvaise coordination, et limitant la rentabilité du geste.

 

• L’alcool modifie les capacités de jugement et augmente l’agressivité. Il nuit donc aux gestes sportifs.

 

• L’alcool pénalise le sportif en augmentant le mauvais travail musculaire et en diminuant les capacités de récupération.

 

• L’alcool provoque des maladies chroniques gravissimes, avec le développement de cancers.

 

• L’alcool peut provoquer une dépendance, conduisant à une désocialisation du sportif.

               

• L’alcool ne peut en aucun cas augmenter la force musculaire, même s’il faut de temps en temps être un peu « déconnecté » pour réaliser des efforts surhumains.

 

• L’inhibition induite par l’alcool peut jouer un rôle anti-stress. Toutefois, il faut l’utiliser à dose homéopathique, les inconvénients étant souvent supérieurs aux avantages.

 

• L’alcool n’augmente pas la confiance en soi. Au contraire, il s’agit d’un « faux-semblant », car sous l’emprise de l’alcool le sportif n’est pas lui-même.

 

• L’alcool tue effectivement les microbes, mais lorsqu’il est utilisé en alcool médical sur des plaies et blessures.

 

• L’alcool ne peut en aucun cas permettre un meilleur sommeil. Celui qui est induit par la prise d’alcool n’est pas réparateur.

Le sport peut engendrer chez beaucoup de pratiquants un stress pré-compétitif.

Pour ce faire, on peut être tenté de prendre des médicaments régulateurs du stress ou au dernier moment inhiber ce stress par la prise d’alcool.

 

Historiquement, on retrouve dans de nombreux récits le rôle de l’alcool dans le sport de haut niveau. Ainsi, pour l’anecdote, notre championne de tennis Suzanne Lenglen utilisa devant un public médusé à Wimbledon le cognac pour lutter contre une défaillance. Ceci est relaté dans le livre sur "La Diva du Tennis". Le Docteur Jean-Pierre de Mondenard, dans le dictionnaire du dopage, éditions Masson, relate de nombreux autres exemples qui touchent de nombreux sports.

 

Il n’est en aucun cas licite de prendre de l’alcool sous toutes ses formes pour pratiquer un sport ou pour améliorer la performance. Par ailleurs, l’alcool peut potentialiser les mauvais effets d’autres médicaments, et agir de façon très néfaste sur la fonction hépatique, provoquant et amplifiant les maladies chroniques dont le cancer du foie.

 

Par ailleurs, depuis janvier 2004, l’Agence Mondiale Antidopage a publié la liste faisant référence pour l’ensemble des sportifs français comprenant un chapitre particulier sur l’alcool.

 

Substances interdites dans certains sports

 

L’alcool (éthanol) est interdit en compétition seulement dans les sports suivants. La détection sera effectuée par éthylométrie et/ou analyse sanguine. Le seuil de violation est indiqué entre crochets :

 

• aéronautique (FAI) [0,20 g/l]

• automobile (FIA) [0,10 g/l]

• billard (WCBS) [0,20 g/l]

• boules (CMSB, IPC boules) [0,10 g/l]

• karaté (WKF) [0,10 g/l]

• motocyclisme (FIM) [0,10 g/l]

• mononautique (UIM) [0,30 g/l]

• pentathlon moderne (UIPM) pour les épreuves comprenant du tir [0,10 g/l]

• ski (FIS) [0,10 g/l]

• tir à l’arc (FITA, IPC) [0,10 g/l]

 

 

Conclusion

 

L’alcool n’est en aucun cas recommandé chez le sportif. Les calories apportées par l’assimilation d’alcool ne sont pas utilisables pour l’effort musculaire. Bien au contraire, l’alcool réduit les capacités physiques et provoque une surtoxication de l’organisme pouvant conduire à des complications hépatiques gravissimes.

 

L’alcool n’est pas une boisson qui réhydrate. Il ne permet pas de lutter efficacement ni contre le froid, ni contre la chaleur.

 

Si l’alcool a une réputation d’être déstressant, il faut savoir qu’il s’agit d’un produit reconnu comme dopant par dans de nombreuses fédérations sportives.

 

Enfin, il ne faut pas oublier la législation autoroutière, qui peut conduire le sportif comme tout citoyen à être déclaré positif lors de la conduite automobile (alcool test).

 

Par l’altération des facultés de réaction, l’alcool peut provoquer des accidents gravissimes dans de nombreux sports où la perte du contrôle de soi peut être dangereuse pour soi-même et pour les autres.

 

En période de récupération, et lors de la 3ème mi-temps, l’utilisation de l’alcool doit se faire avec modération et surtout respecter les règles en vigueur lors de la conduite automobile.

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